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 Aspen ~ Poésie ectoplasmique.

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MessageSujet: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyLun 13 Aoû - 23:10


Northwood Aspen




    âge : Né il y a 154 ans. Mort à l'âge de seize ans.
    Nationalité : Anglaise.
    Rang : Fantôme.
    Groupe : Hum... Rien ne lui va... Mais vu qu'il jouait du piano, il va faire péter le son ~



Caractère

Tendre garçon, doux rêveur. Tu te voyais déjà poète. Ou au moins conteur, sous un grand saule au coeur de l'été, à parler aux gens, ou peut-être à toi seul, de la magie dans les choses, de la mélancolie, des esprits frémissants qui peuplent les forêts. La mort a pris ton corps, elle t'a laissé tes rêves. Tu racontes toujours des histoires, à ceux qui veulent bien t'entendre, les gens de chair et d'os qui ont ce don si particulier, qui peuvent te toucher comme si tu étais plus qu'un reflet, te voir, t'écouter. Tu leur racontes de nouveaux contes, tu leur composes de nouveaux vers, où ton époque s'entrechoque avec la leur. Tu es fasciné par le présent. Les moeurs ont évolué, les gens ne sont plus les mêmes, et toi, tu es un simple spectateur. Mais quand ceux qui ont le don s'amènent, tu leur demandes comment c'est d'être en vie maintenant, car tu voudrais tant marcher en cette époque glorieuse et toujours plus teintée de rouge, au bras de ces compatriotes du genre humain. Tu leur demandes, et parfois ils te répondent. Ils t'expliquent comment les mots, les mentalités ont changé, ils te parlent de mode ou de faits divers. Et tu écoutes, tu emmagasines chaque bribe de ce savoir, et tu fais tout pour "vivre" avec ton temps. On te dit souvent que tu t'y prends de travers, toi qui mêle deux façons de parler, deux façons de t'habiller, deux façons de te comporter. Mais tu ne veux pas entendre, tu ne veux pas comprendre. Tu es un parleur avant tout, un artiste, un auteur. Et l'auteur accepte la critique, même s'il n'est pas forcé d'y prêter crédit.


Physique

—Le calme et les rêves qui t'habitent se peignent à l'encre aérienne sur ton visage : expression douce, grands yeux pensifs et perdus loin, si loin. Corps longiligne et anguleux, entrelacs d'os sous une fine pellicule de peau opaline. Cheveux châtains clair, qui semblent parcourus de fils d'argent, cheveux qui s'envolent parfois, en épis improbables. Mains agiles, deux araignées aux pâtes élancées qui savaient si bien tisser de douces mélodies sur les touches de ton piano, quand ton coeur battait encore. Tout chez toi semble être au repos, en veille prolongée. On ne croit pas à cet excès de calme, à cette candeur mesurée et cette discrète naïveté. Et puis, tu raconte une histoire, tu énonces tes vers. Ton corps s'anime, tu deviens ton récit, chaque geste est un mot, une émotion, une métaphore.

—Quand tes pieds foulaient encore les rues de Londres, on pouvait te voir drapé dans de grands manteaux noirs, revêtant les couleurs de la nuit et du mystère, pour parfaire l'image que tu voulais qu'on aie de toi : l'écrivain maudit, le poète sombre et torturé. Qu'en est-il aujourd'hui ? Tu changes de vêtements en un clin d'oeil, par ta seule volonté. Ton amour du présent ressort, et on peut te voir affublé d'un jean, d'un sweat ou d'un t-shirt. Tu affectionnes les cardigans, tu ornes tes poignets de bracelets de ficelle. Et des fois reviennent, au hasard de tes tenues, un noeud papillon, un long manteau noir ou un haut de forme, par pure fantaisie.


Histoire
C'est les âmes qui le fascinaient, déjà à l'époque. Les âmes des autres, la sienne, et tout ce qu'elles pouvaient renfermer de rancoeur et d'ambition, de venin auto-destructeur. Les âmes, leur beauté méconnue, insondable et dangereuse. Il voulait les explorer, voir à quel point elles étaient traîtres, confronter leur nature sauvage à la splendeur des corps. Il voulait les raconter, en faire ses muses, sonder l'autre pour le retranscrire en vers, l'écrire, sous toutes ses coutures, se l'approprier. Il s'est toujours senti artiste, quand ses parents le voulaient militaire.

—Aspen est né un énième jour de pluie, un jour mélancolique et anonyme dont personne ne garde le souvenir, un bon jour pour être poète. Londres pleure souvent ses larmes grises sur le pavé, mais parfois elles sont plus tristes et plus vaines encore, elles reflètent le malheur de tous ceux qui les regardent tomber, l'oeil torve et le coeur humide. Aspen est né un de ces jours là. Il grandit dans la décadence oisive et précieuse des bourgeois londoniens, s'éprend de poètes français et des sombres nouvelles de Poe. Il effleure le clavier blanc osseux et noir encré d'un piano, déchiffre les partitions qu'il compare à des histoires sans paroles, compose quelques morceaux aériens où ses notes délicates heurtent le silence. Et il écrit, encore et toujours, noircis des pages de Moleskine avec ses mots doux, fous et libres, entrelacés ou empilés, raturés, violents puis calmes, véridiques, mensongers, substantiels ou désuets. On le sait esthète, on se moque gentiment, de Aspen Northwood, ce petit gentleman rêveur, charmant mais si étrange.

— Il a seize ans depuis peu. Dans la famille, on parle de lui acheter un titre dans l'armée. Il sera capitaine, ça sonnera bien en société, ça forcera le respect. Le capitaine Northwood. Mais Aspen est un homme de lettres, pas un homme de guerre. Il envoie une nouvelle à un journal, pour la première fois. Une nouvelle qui danse entre ombre et lumière, une facette mélancolique de l'âme, non dénuée d'espoir. Une nouvelle saisissante sans qu'on y trouve une morale, un fragment de vérité immuable, qui touche l'être au plus profond de lui. On lui réserve deux pages dans l'hebdomadaire, il est publié.

— Dans les hautes sphères de la littérature, on parle à demi-mot de cette oeuvre de quelques lignes, troublante s'il en est. Le nom d'Aspen Northwood revient quelques fois, et le débat commence, on parle de la forme, du fond de cette nouvelle, on parle de talent. Lord Cockburn n'entend rien à la littérature. Quand il lit la nouvelle, elle ne lui inspire rien de plus qu'un amas de mots formant des phrases sibyllines, mais il a le sentiment que ce garçon est le cheval sur lequel miser. Il le prend sur son aile, l'invite à séjourner au manoir, il pourra y écrire à son aise. Et par un enchaînement logique, Aspen rencontre Lady Cockburn. Il la regarde longuement, s'attarde sur l'albe de sa peau, l'azur de ses yeux. Il tient sa perle de délicatesse, il veut en faire son chef-d'oeuvre. Elle voudrait se dire intelligente, mais reste délicieusement sotte. Et derrière, Aspen sent, il peut presque voir l'étrange âme de cette femme, sa rancoeur envers sa vie-prison qu'elle refuse de s'avouer. Chaque jour, il tente de l'attraper, et chaque jour elle l'obsède un peu plus. Il s'éprend d'elle et de ses courbes trop innocentes, de ses boucles ordonnées et de son sourire de Joconde.

«Milady, je cherche à croquer l'âme dans sa plus belle parure, je cherche à emprisonner son poison dans un écrin d'élégance, et à le distiller en mots. Laissez-moi vous aimer, et je ferais de vous ma plus belle oeuvre, je saurai saisir vos charmes pour faire de vous l'égérie de mon art. Milady, laissez-moi vous aimer...

— Ils s'aiment. Plusieurs fois, en secret, ils s'aiment passionnément, doucement, désespérément. Ils sont dans leur monde, leur monde de baisers, de caresse et de tendresse, ils s'aiment et c'est merveilleux, magnifique et aveuglant. Tellement aveuglant qu'ils ignorent que le secret n'en est plus un, qu'ils se rendent compte trop tard qu'ils sont découverts par le Lord. Alors Aspen fuit, rapidement et en silence, s'envole presque dans les faubourgs de Londres, singeant d'ignorer le funeste destin qui l'attend.

— Hiver. Hiver froid, glacial, sans espoir. Hiver et ses maladies, hiver qui apporte tant de faiblesse et de famine, hiver qui mord Aspen de ses crocs de givres. Aspen qui n'a pas d'abri, qui n'a plus rien d'autre que ses jolis rêves avortés, que son talent désormais inutile. On retrouve le corps un beau matin, recroquevillé, bleui par le froid et raidit par la mort, qui est venu le prendre comme tant d'autres.


And you ?
    âge : j'ai seize ans. Tu sais, l'âge de la conduite accompagnée, de ton premier job d'été, toussa.
    comment avez-vous découvert le forum : Avec Andréasse Andreas Owen, on voulait s'inscrire sur un forum rpg toutes les deux parce qu'on est trop des BFF étou, alors on a été de partenaires en partenaires et rien n'allait, et puis soudain on est tombées sur GG et on a pensé un truc du genre "FUCK YEAH".
    comment le trouvez vous : Pour résumer ? Je trouve le design chouette, le contexte est pas mal du tout, les gens ils sont trop coules.
    code : je t'aime bien tu sais ? 8D by eddy
    autre : Je suis la reine des fails sur la CB. Tu le sais pas encore ? Tu vas le découvrir ._.


Dernière édition par Aspen Northwood le Mar 14 Aoû - 23:19, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyLun 13 Aoû - 23:20

    Bienvenu à toi o/
    J'aime ton avatar et j'aime le début de ta fiche :<3:
    Si tu as des questions ou autre n'hésite pas et bonne chance pour la suite o/
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyMar 14 Aoû - 7:29

    Omg oui une fiche qui a déjà l'air super. *^* ( et effectivement, très joli vava. )

    Bonne continuation 0/
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyMar 14 Aoû - 19:21

Bienvenue ! :3
J'ai hâte de lire la suite de ta fiche . *-*
Courage pour la suite. ^^
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyMar 14 Aoû - 23:21

Ouh. Merci Savannah, Elliot et Elune ♥

Donc, j'ai fini, je crois. Tout me semble en ordre, j'espère que tout est bon o/
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyMar 14 Aoû - 23:29

    ...
    «Milady, je cherche à croquer l'âme dans sa plus belle parure, je cherche à emprisonner son poison dans un écrin d'élégance, et à le distiller en mots. Laissez-moi vous aimer, et je ferais de vous ma plus belle oeuvre, je saurai saisir vos charmes pour faire de vous l'égérie de mon art. Milady, laissez-moi vous aimer...
    ...
    Mon dieu /pan/ J'aime j'aime j'aime toute ta fiche ! J'aime vraiment comment tu écris pis ben ce passage était bow... Brefeuh, le code est bon est validé et je fais de même pour toi ! Et n'oublie pas d'aller recenser ton joli avatar.
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  EmptyMar 14 Aoû - 23:32

    La chambre n°5 est désormais vôtre.
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MessageSujet: Re: Aspen ~ Poésie ectoplasmique.    Aspen ~ Poésie ectoplasmique.  Empty

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